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Le 9° trophée Mumm, organisé par la marque de champagne et par l’Éducation Nationale a eu lieu fin mars à Reims. Voici quelques images de paparazzi en exclusivité mondiale. (Le paparazzi, en l’occurrence, c'est moi, si, si, je me reconvertis.)
Douze élèves d'écoles hôtelières sélectionnés dans toute la France ont participé aux difficiles épreuves de dégustation à l'aveugle et service d'une bouteille commenté en français et en anglais.
Ci-dessus, la gagnante, Johanna MESSERE, du lycée hôtelier de Illkirch Graffenstaden, en grande conversation avec Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde. Elle a remporté la première place dans la catégorie sommellerie. Chouette une fille de plus, et une talentueuse, dans un métier où les hommes sont tout de même majoritaires !
Le Trophée Mumm, c'est cela aussi : mettre en contact les jeunes débutants avec des professionnels émérites.
Thibault MURAT, du Lycée Hôtelier d’Éragny Sur Oise, est le vainqueur dans la catégorie bar.
Comme chaque année, ce sont les élèves des Lycées Hôteliers de Reims et de Bazeilles qui ont réalisé le cocktail et le repas, en cuisine comme en salle.
Des petits toasts de foie gras poêlé à la minute, que dis-je, à la minute : à la seconde ! Non, ça ne se refuse pas !
Le dîner de gala eut lieu comme tous les ans dans la cave de la grande maison de Champagne. En voulant éviter une affluence devant l'ascenseur pour descendre dans cette cave, j'ai découvert par hasard un escalier dérobé, si, si, il faut toujours que je fouine. Je ne savais pas s'il allait me mener aux oubliettes, c'est qu'elles sont immenses, et profondes, les caves de Mumm ! Peut-être qu'on y cherche encore quelques convives égarés. Remarquez, si on y meurt de quelque chose, ce n'est pas de soif...
Eh non, je suis finalement arrivée dans des régions civilisées. En bas de l'escalier, je suis passée devant une porte secrète entrebâillée juste ce qu'il faut pour avoir envie de regarder derrière. Et que cachait cette porte ?
C'était la pièce où les pâtissiers dressaient leurs assiettes. Ici on n'en voit qu'une petite partie, c'était impressionnant. Je dois avouer que j'ai une tendresse spéciale pour les pâtissiers. Pas seulement parce que je suis gourmande, aussi parce que c'est un métier vraiment dur : songez que les pâtissiers sont souvent les premiers arrivés au travail car ils ont de longues mises en places, et ce sont les derniers partis, car il leur faut attendre que le dernier client ait fini son dessert.
De plus leur travail est très important : c'est la dernière image qu'emportent les convives, la dernière impression du repas. Un repas réussi qui se termine sur un dessert médiocre laissera toujours un souvenir moins bon que l'inverse. Et là c'était réussi : carpaccio d'ananas, dés de mangue, mousse fruit de la passion.
Le repas était délicieux, mais il faisait tellement sombre dans cette cave qu'il était impossible de prendre des photos correctes. Le champagne excellent : des bouteilles rares sont ouvertes pour l'occasion, quant au service, il est toujours spectaculaire. C'est comme un rituel. Les serveurs en chemise rouge et gants blancs arrivent en procession puis présentent les bouteilles comme des soldats présentent les armes. Ils vous versent le champagne en trois fois, toujours.
Une petite vidéo vous donnera l'ambiance finale. C'est le moment où les élèves et les professeurs du lycée hôtelier viennent saluer les convives.
Ils sont toujours très applaudis à la fin du repas, et ils le méritent.
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