Entre la terre, la mer et le ciel

Les vacances arrivent, pour certains elles sont même déjà là. Nous allons prendre notre rythme d'été. Pour commencer je vous emmène en ballade près de la mer... Mais je ne vous parlerai pas de serviette de plage posée à côté d'une autre serviette de plage qui elle-même en jouxte une autre, quelle horreur, ni de parasol ou de crème solaire (la seule crème qui m'intéresse doit être fraîche, anglaise, ou fouettée)... Visitons plutôt un endroit insolite.

Non, ce n'est pas sur une autre planète. Ces bras tendus, ces doigts crochus couverts de rouille et de concrétions portent encore les souvenirs de leur vie sous marine.

Ces hérissements métalliques comme des appels vers la verticalité désespérée là où la terre et la mer s’entremêlent, sont des tables en fer au rebut, les pieds en l'air. Durant leur vie elles servaient de supports pour élever les huîtres en pleine mer.

Nous sommes en Charente Maritime, tout près de l’île d'Oléron. Parc à huîtres, cabanes de pêcheurs, c'est un paysage étrange surmonté d'un vaste ciel, peuplé d'herbes folles et d'oiseaux, de grincements, battements d'ailes et souffles sans fin, parsemé de cours d'eau que l'on croit immobile, où l'air sent le sel, l'iode et le fenouil sauvage.

Cherchez l'intrus...

(A suivre...)

Comments

[cathy]

Super pour ces dernières news letters pleine de saveurs, j en prends plein les papilles moi qui suis originaire de la région et qui y reviens tous les ans. Les alpes sont magnifiques mais j ai vraiment besoin de revenir à la base et ceci depuis 40 ans !

bien cordialement, cathy

[Marie-Claire]

Merci Jean, il y a des endroits formidables et parfois méconnus en France.

[Jean]

C'est toujours avec grand intérêt que je lis vos articles. J'en apprend toujours davantage sur la France(pays que j'aime) et tous ses coins. Les photographies sont vraiment superbes.

[Nienie]

Encore une année sans aller dans l'île d'Oléron, où j'ai mes racines, ça me manque cruellement

[Marie-Claire]

c'est pas gai, comme nom ;-)

Oui, il est mignon, hein, le petit pétoncle perdu au milieu des moules ?