C'est le remake des bêtises de Cambrai. Ces moelleux sont le fruit d'un pur hasard, alors que je voulais faire une autre recette et j'ai oublié un ingrédient. Je l'avais même sorti du placard et je l'ai retrouvé sur la table quand les gâteaux étaient dans le four et que je commençais à ranger la vaisselle. Oui, ça m'arrive aussi, personne n'est parfait. Mon étourderie a donné ça :
Et c'était très bon ! C'est doux et moelleux comme un coussin de plumes. Même pas pu prendre une photo de l'intérieur, ils ont été tous engloutis plus vite que le temps de le raconter.
Pour 16 moelleux
60 g de beurre
160 g de crème liquide
150 g de chocolat noir finement haché au couteau
60 g de sucre glace
35 g de farine
5 g de poudre levante
1/4 de cuil. à café de sel fin
120 g de blancs d'oeufs légèrement dégourdis à la fourchette (soit 4 blancs)
Allumez le four à 180°C. Beurrez 16 petits moules d'environ 8 cl de contenance (peu importe la forme). Préparez un beurre noisette : faites-le fondre dans une petite casserole à feu moyen, puis montez le feu et laissez-le bouillir quelques minutes, jusqu'à ce qu'il dégage une odeur de noisette et se colore très très légèrement. Mettez-le de côté.
Portez la crème liquide à ébullition. Versez-la bouillante en 3 fois sur le chocolat, tout en mélangeant au fouet entre chaque addition, jusqu'à obtenir une crème lisse, le chocolat doit avoir complètement fondu. Incorporez le sucre glace, la farine tamisée avec la poudre levante, le sel, puis le beurre fondu et enfin les blancs d'oeufs.
On obtient une pâte assez liquide. On en remplit les moules sans aller jusqu'en haut car ça risquerait de déborder. On place les moules sur une plaque de cuisson, on enfourne pendant une vingtaine de minutes.
Et on reste un peu scotché devant la vitre du four, tellement ça va gonfler, on dirait des madeleines à bosse (et non pas des baleines à bosse)... On les sort, on les démoule sur une grille, on se brûle mais on veut quand même en goûter un.
Vous me direz ce que vous en pensez et vous essaierez peut-être de deviner quel gâteau je voulais faire au départ.
Un indice : il n'y a qu'un seul ingrédient à rajouter.